L'exposition "Tatoueurs, Tatoués" revient sur l'histoire de ce phénomène qui est né il y a plusieurs siècles dans les sociétés dites "primitives". Si aujourd'hui en Occident le tatouage s'est complètement démocratisé, au point de se demander si bientôt les nouveaux rebelles seront ceux à la peau vierge d'encre, il n'en a pas toujours été ainsi.
Le tatouage a longtemps été signe de criminalité et de clandestinité puis une marque identitaire de tribus urbaines. Au contraire, en Afrique, en Asie ou en Océanie, le tatouage a toujours eu un véritable rôle social, religieux ou mystique.
La mondialisation et les médias de masse ont-ils transformé notre rapport au tatouage ? Dans les sociétés occidentales, le tatouage devient une parure populaire et dans les sociétés traditionnelles, il n'est plus exclusivement lié aux rituels.
L'exposition "Tatoueurs, Tatoués" analyse l'ancrage anthropologique du tatouage, ses valeurs ethnologiques, ses contextes sociologiques ainsi que ses significations psychologiques. Des sujets que le champ universitaire s'est approprié depuis quelques temps. Mais bien entendu l'art est aussi au cœur de cette expo avec 300 œuvres historiques et contemporaines livrées à l'appréciation des visiteurs.
Si vous êtes à la recherche d'une exposition à Paris, on vous conseille vivement de vous rendre au musée du quai Branly, qui avec cet événement, fait à nouveau preuve d'originalité et d'audace.